Mon corps me parle, il en sait plus que moi et ne ment jamais !

Une manière d’aborder la psychanalyse corporelle est de la présenter comme une technique qui permet de retrouver et de revivre les traumatismes qui ont forgé notre personnalité… et donc nos programmes automatiques d’échecs à répétition. Grâce au « lapsus corporel », nous entrons progressivement à la rencontre de notre subconscient, c’est-à-dire de nos souvenirs douloureux refoulés. C’est parce que nous les ignorons que nous sommes si fragiles face aux défis qui se présentent à nous, que ce soit au niveau du couple, du travail, de la famille, de la spiritualité et même des défis sociaux actuels.

Faire ce trajet de réconciliation avec notre propre histoire nous permet de nous dégager de la vision dualiste de la vie, dans laquelle il existerait des bourreaux et des victimes et dans laquelle nous nous épuisons à accuser les autres des maux que nous vivions.

Cette traversée nous forge dans une autre dimension de nous-mêmes et fait émerger nos forces les plus belles, que nous pouvons alors mettre au service du collectif consciemment, sans être systématiquement arrêtés par nos manques et la nécessité de les compenser.

Je nous vois si souvent déployer notre énergie dans des causes que nous croyons « justes » sans nous apercevoir que nous nous battons en réalité contre nos vieux démons personnels. Sans dire que ces causes ne soient pas « justes » en elles-mêmes, apprendre ce regard nous donne beaucoup plus de force et de pertinence pour les aborder. Faire ce travail revient, pour moi, à vivre l’héroïsme des anciens samouraïs qui pouvaient se battre sans haine pour leurs adversaires et sortir du combat avec une force plus intense plutôt qu’un épuisement plus grand. La haine épuise. La conscience ensemence la créativité, la volonté et la joie et oriente notre action vers la construction d’un monde plus beau.

Pour mieux connaitre avant de se lancer : contactez-moi par mail et inscrivez-vous à la prochaine « soirée découverte« . J’en propose régulièrement (voir page agenda). Vous aurez l’occasion d’y découvrir les bases théoriques de la technique, mais aussi de la tester par vous-mêmes « en pratique ».

Bienvenue !

5G ou 5D ?

Cette crise mondiale nous place devant un vrai choix individuel : celui de prendre notre responsabilité en créant le monde tel que nous voulons le voir advenir, ou de nous retrancher dans la tranquillité de nos jugements pendant que d’autres décident à notre place.

J’ai choisi ! Et vous ? Plutôt 5G ou 5D ?

A l’heure où certains semblent vouloir nous enfermer dans une grille d’ondes que nous n’avons pas demandée, à l’heure où la 5G semble se répandre sur notre monde comme une vague sombre, que la majorité d’entre nous n’a pas invitée, d’aucuns parlent de l’émergence de la 5D, ou cinquième dimension. Cette dernière me plait, il va sans dire, bien mieux que la première.

Qui, parmi vous, a une expérience de la cinquième dimension ? Pour voir si nous pouvons nous retrouver sur les mots, je vous partage la mienne.

Avant de mettre les pieds dans la 5D, il nous faut déjà franchir les portes de la 4D, tout aussi mystérieuse. Quelle est-elle ? Avez-vous remarqué que nous passons notre temps à nous juger et à juger les autres ? Depuis où jugeons-nous ? Depuis les œillères de nos conditionnements, ancrés depuis notre enfance, si ce n’est plus tôt encore. Qu’on s’en défende ou non, la grande majorité de notre présent se résume à ça : nous le comparons à notre passé blessé et cherchons à nous en protéger. Nous considérons automatiquement que l’autre est con, à moins que ce jugement se rapporte à soi, ce qui revient au même : il y a toujours un coupable à désigner, pour ne pas devoir prendre notre responsabilité. Il est con ! Il « aurait pu » faire autrement, il « faudrait », on « devrait ». Ce programme de désignation du bourreau extérieur tourne à l’insu de notre plein gré… jusqu’à ce qu’on se décide à en prendre CONSCIENCE. Chacun sa méthode, mais quiconque est capable d’observer ce phénomène en lui-même, pour lui-même, se trouve au coeur de sa quatrième dimension, immobile. Pourquoi quatrième ? Voyons la suite.

Ce qui est intéressant, c’est qu’on peut apprendre à « bouger » dans cette quatrième dimension. Et ce n’est pas si difficile à comprendre. Dès que nous sommes capables de réellement nous mettre à la place de l’autre et de considérer que son programme inconscient, sa vision du monde, sa protection d’enfant blessé, n’est pas plus ridicule que la nôtre, nous venons de parcourir une certaine distance. Une distance ? Oui, au sens littéral du terme. Pourtant, nous ne nous sommes déplacés dans aucune des trois directions connues. Non, et c’est bien ça la 4D. Nous avons rejoint le coeur de notre propre programme et sommes désormais capables de rejoindre l’autre dans le sien.

Ce déplacement n’est déjà pas simple. Il demande une réelle volonté et une réelle maturité, qui s’acquiert avec l’expérience et l’entraînement. Ça ne tombe pas du ciel. Ici, nous n’avons pas bougé physiquement. C’est notre conscience qui s’est mue dans une direction nouvelle, tellement inhabituelle encore au sein de notre humanité. Et si ce n’était d’ailleurs que le seuil de la conscience réellement humaine ?

Alors la 5D ? C’est encore une direction supplémentaire pour notre conscience. L’exemple le plus flagrant pour moi est l’expérience qu’on qualifie de « douche d’amour » en psychanalyse corporelle. Quand je l’ai vécue, non seulement ma caméra intérieure pouvait bouger dans le monde de l’autre, du « bourreau » dont j’étais la « victime » – c’était déjà un déplacement dans la quatrième dimension – mais ici, je me suis même retrouvé sur le seuil d’un nouveau monde. Ce bourreau, non seulement je le comprenais, mais j’étais touché par son infirmité, et… je l’aimais, véritablement, me sentant totalement lié à lui, au-delà des rôles que nous avions à jouer l’un pour l’autre. Il n’y avait plus ni bourreau, ni victime. Seulement un afflux de sens. Et c’était bien le seuil d’une nouvelle direction pour ma conscience : au lieu de juger, on peut aimer ; au lieu de les cacher par peur de souffrir, on peut peut oser montrer nos talents, ceux qu’on porte vraiment, et les offrir à tout ce qui nous entoure.

C’est tout un nouveau monde à explorer. Imaginons ce monde où nous sommes capables d’aimer et d’apprécier les autres pour ce qu’ils sont et ce qu’ils apportent d’unique, et comprendre que ce que nous apportons est unique aussi, que nous sommes tous liés comme les cellules d’un même corps et que nous pouvons prendre la responsabilité de notre rôle au sein du collectif que nous sommes. Je ne sais pas vous, mais pour moi c’est clair : pour y avoir goûté, c’est ce monde-là que je veux !

En 3D, on juge sans s’en rendre compte ; on dort ; on est absent à soi-même.

En 4D, bien qu’on puisse toujours juger, on s’en rend compte ; on s’est un peu réveillé, puisqu’on peut se déplacer dans le monde de l’autre. Ce pas pourrait s’appeler « sincérité ».

En 5D, le jugement a disparu. Il ne reste qu’une responsabilité à prendre et à assumer : celle d’être ce que nous sommes.

La marche entre 3D et 4D, c’est la compréhension qui s’ouvre, grâce à la sincérité. Celle entre la 4D et la 5D, c’est simplement le pardon, pour autant qu’on entende ce mot pour l’expérience qu’il représente.

Parallèlement, la 5G qu’on nous inocule actuellement de force me fait pressentir un monde auquel je ne veux pas participer : celui dans lequel quelques uns contrôlent la multitude des autres pour leur propre profit, usant de l’art de la dissimulation et du mensonge.

Alors, pour moi, la 5G, jamais. Par contre, la 5D, j’y vais aussi souvent que possible. Qui m’y accompagne ?

Nouveaux stages 2019 au Domaine de Mozet

Je suis très heureux de vous annoncer que, dès ce mois de mai, je pourrai vous accueillir en formule résidentielle au Domaine de Mozet. Vous pourrez dès lors profiter de sessions de psychanalyse corporelle où seront prévus gîte et couvert, dans cette magnifique campagne proche de Namur et de la E411, et cela pour un prix tout à fait raisonnable.

Cette nouvelle formule sera l’opportunité d’un vrai break, hors de la « vie courante », afin de vous tourner exclusivement vers votre recherche intérieure dans un environnement propice.

Consultez dès à présent les dates dans l’agenda.

Je vous y attends avec impatience !

 

Ma psychanalyse corporelle

Parcourant ce site, un ami m’a récemment fait remarquer qu’au-delà d’une présentation « théorique » de la psychanalyse corporelle, il aurait aimé pouvoir se nourrir du récit de ma propre expérience. A vrai dire, de mon côté aussi, c’est toujours le vécu des personnes que je rencontre qui m’interpelle, bien avant leur discours. Je vous propose donc ici un aperçu de mon propre parcours en psychanalyse corporelle.

Il faut savoir que, Dieu sait pourquoi, la psychanalyse m’intéresse au plus haut point depuis que je suis très jeune. Je crois que je n’avais pas quinze ans quand j’ai lu Freud pour la première fois. C’était un bouquin sur les rêves. Ne me demandez pas lequel ni son contenu. Je n’en sais plus rien. En tout cas, un des aspects qui, à l’époque, retenait toute mon attention était le fait qu’on avait un inconscient, et qu’il nous dirigeait bien plus sûrement que le conscient. Fait que confirmaient mes propres expériences sur les rêves conscients.

Je suis sorti de l’adolescence avec de grandes blessures, comme tout le monde j’imagine. Pourtant, quelque chose en moi refusait de s’en anesthésier totalement et de se contenter de « vivre avec ».  J’éprouvais le besoin impérieux et sincère de trouver un sens à ce « moi » de souffrance qui terminait de se construire et dans lequel, pourtant, je ne me reconnaissais pas.

Ce sont sans aucun doute les difficultés affectives et matérielles de cette époque qui ont achevé de rendre incontournable ma recherche de réponses et ma mise en mouvement. J’ai alors été à la rencontre de personnes qui m’ont, selon les cas, plus ou moins aidé à calmer la souffrance du moment, mais impossible de m’installer durablement dans l’apaisement. Je n’avais accès qu’à « la queue du dragon », comme je disais. Il ne m’a pas été difficile d’admettre l’évidence : pour rencontrer le dragon en entier, quelques consultations deci delà ne suffiraient pas. Seul un travail sérieux, en profondeur, me mènerait où je le souhaitais.

Quand j’ai entendu parler de la psychanalyse corporelle pour la première fois, je devais avoir une vingtaine d’années. Tout de suite, j’ai été captivé : il existerait une technique capable de nous faire retrouver les fondements-mêmes de notre personnalité ? Ca m’intéresse ! De plus, elle a l’air bien balisée : il y aurait 4 traumatismes à retrouver, après quoi la psychanalyse prend clairement fin. Ca m’intéresse d’autant plus ! Je n’avais jamais été à l’aise avec la clôture, moins évidente, des psychanalyses verbales. Et, dernier élément qui a fini de me convaincre : c’est une technique du corps. Moi qui ne parvenais pas à quitter ma tête et mes réflexions, je serais invité, et même « obligé » à revenir au corps.

Dès que j’ai pu, c’est-à-dire à 25 ans, je me suis lancé. Et je n’ai pas été déçu ! J’ai effectivement trouvé toutes les réponses profondes que je cherchais. Ce sont bien sûr des réponses qui ouvrent chacune au moins dix nouvelles questions, mais ne sont-ce pas là les meilleures ?

Je me suis inscrit à la formation pour devenir moi-même psychanalyste corporel, un an après le début de ma propre psychanalyse, tant la technique me passionnait. La formation a duré cinq ans ; ma psychanalyse, sept. Le trajet n’a pas été simple. Je fais partie de ceux qui ont beaucoup « galéré » : 33 sessions pour retrouver mes traumatismes, là où certains collègues passaient en 12 ou 13. Mais cela n’a aucune importance. C’est le parcours accompli qui me laisse son bon goût. Non seulement, mon corps a pu exprimer ses souffrances les plus intimes, mais les émotions aussi ont été revécues. Il y a bien sûr les réponses d’ordre plus intellectuel – le sens est important – mais il y a aussi toutes les réponses émotionnelles et corporelles. Celles-là, j’en sous-estimais l’importance alors que, tout compte fait, elles sont primordiales. Comprendre pourquoi j’avais mal ne suffisait bien sûr pas à m’apaiser. Il fallait pour cela retraverser tout le subconscient jusqu’à sa racine.

Tout ça pour quoi ? L’impact dans ma vie est multiple et il est difficile d’établir un lien de cause à effet incontestable entre ce que je suis devenu et ma psychanalyse corporelle. Cependant, à 25 ans, je ne gagnais pas d’argent, je rencontrais beaucoup de difficultés dans mes relations amoureuses, je galérais dans des études interminables et n’avais aucune confiance en moi. Aujourd’hui, ma vie matérielle se porte très bien, ma vie de couple et de famille est équilibrée et très heureuse – je n’ai pas dit facile – et j’ai pas mal d’amis chers sur lesquels je peux compter et avec lesquels je peux partager mes passions. Ca, c’est pour le côté visible. Intérieurement, je me sens beaucoup plus en paix et j’ai la sensation de me connaitre beaucoup mieux. Grâce à cette connaissance de mes propres mécanismes intérieurs – et donc grâce à ma psychanalyse corporelle – j’ai la sensation d’être devenu plus pleinement acteur de ma vie. J’apprends, jours après jour, et avec passion, à déjouer – conscientiser et aimer – mon programme subconscient qui tend à m’organiser une vie toute petite, toute cloisonnée par d’anciennes peurs. J’aime apprendre, petit à petit, à le voir à l’oeuvre et à m’en libérer pour aller vers ma créativité et, par la même occasion, vers ce pour quoi je suis probablement fait.

Voilà ce que j’en dirais à l’heure actuelle.

Merci de m’avoir suivi jusqu’ici. A bientôt !

Présentation condensée

Comme cela peut s’avérer utile à ceux qui voudraient se faire une idée de la psychanalyse corporelle en quelques lignes seulement, je vous propose ce petit article en guise de présentation condensée.

Il n’échappe pas longtemps à l’attention de l’observateur sincère que nos comportements quotidiens ne sont, pour la plupart, que la fidèle retranscription d’une vieille histoire, qui semble se rejouer à chaque instant, à l’insu de notre plein gré.

Si les choix « traumatiques » que nous avons dû poser dans l’enfance ont bien permis de nous bâtir une personnalité compatible avec ce monde, ils restent néanmoins à l’oeuvre par la suite. Une fois adultes, force est de constater que nous répétons encore, involontairement mais perpétuellement, ces scénarios d’évitement et d’échec. Notre épanouissement demeure bridé dans tous les domaines : professionnel, social, affectif et spirituel. Cela restera vrai tant que nous ne mettrons pas conscience et pardon sur ces situations du passé, ou autrement dit, tant que l’enfant que nous avons été restera inconsolé au fond de notre poitrine.

La psychanalyse corporelle est un outil de connaissance de soi. Elle a pour but de nous faire retrouver les 4 traumatismes fondateurs de notre personnalité, dont émane probablement la substance de tous nos souvenirs douloureux.

Comment ? C’est le corps qui nous emmène, si nous avons le courage de le suivre au travers des 7 couches de mémoires subconscientes, dans le revécu des instants clés de la naissance, la petite enfance, l’enfance et l’adolescence.

Si la psychanalyse corporelle est une technique d’investigation du subconscient par le corps, elle est aussi et avant tout une aventure. L’engagement qu’elle requiert la réserve sans doute au chercheur véritablement déterminé à rencontrer les fondements de sa personnalité, mais aussi à quiconque souhaite se mettre en paix avec sa propre histoire, et, peut-être, déployer les ailes de son individualité unique.

Bienvenue !

jonosloBienvenue sur le site de mon cabinet de psychanalyse corporelle !

C’est ici que je publierai mes futurs articles sur le sujet.

Bonne lecture et bonne visite !