Cette crise mondiale nous place devant un vrai choix individuel : celui de prendre notre responsabilité en créant le monde tel que nous voulons le voir advenir, ou de nous retrancher dans la tranquillité de nos jugements pendant que d’autres décident à notre place.
J’ai choisi ! Et vous ? Plutôt 5G ou 5D ?
A l’heure où certains semblent vouloir nous enfermer dans une grille d’ondes que nous n’avons pas demandée, à l’heure où la 5G semble se répandre sur notre monde comme une vague sombre, que la majorité d’entre nous n’a pas invitée, d’aucuns parlent de l’émergence de la 5D, ou cinquième dimension. Cette dernière me plait, il va sans dire, bien mieux que la première.
Qui, parmi vous, a une expérience de
la cinquième dimension ? Pour voir si nous pouvons nous
retrouver sur les mots, je vous partage la mienne.
Avant de mettre les pieds dans la 5D,
il nous faut déjà franchir les portes de la 4D, tout aussi
mystérieuse. Quelle est-elle ? Avez-vous remarqué que nous
passons notre temps à nous juger et à juger les autres ?
Depuis où jugeons-nous ? Depuis les œillères de nos
conditionnements, ancrés depuis notre enfance, si ce n’est plus tôt
encore. Qu’on s’en défende ou non, la grande majorité de notre
présent se résume à ça : nous le comparons à notre passé
blessé et cherchons à nous en protéger. Nous considérons
automatiquement que l’autre est con, à moins que ce jugement se
rapporte à soi, ce qui revient au même : il y a toujours un
coupable à désigner, pour ne pas devoir prendre notre
responsabilité. Il est con ! Il « aurait pu » faire
autrement, il « faudrait », on « devrait ».
Ce programme de désignation du bourreau extérieur tourne à l’insu
de notre plein gré… jusqu’à ce qu’on se décide à en prendre
CONSCIENCE. Chacun sa méthode, mais quiconque est capable d’observer
ce phénomène en lui-même, pour lui-même, se trouve au coeur de sa
quatrième dimension, immobile. Pourquoi quatrième ? Voyons la
suite.
Ce qui est intéressant, c’est qu’on
peut apprendre à « bouger » dans cette quatrième
dimension. Et ce n’est pas si difficile à comprendre. Dès que nous
sommes capables de réellement nous mettre à la place de l’autre et
de considérer que son programme inconscient, sa vision du monde, sa
protection d’enfant blessé, n’est pas plus ridicule que la nôtre,
nous venons de parcourir une certaine distance. Une distance ?
Oui, au sens littéral du terme. Pourtant, nous ne nous sommes
déplacés dans aucune des trois directions connues. Non, et c’est
bien ça la 4D. Nous avons rejoint le coeur de notre propre programme
et sommes désormais capables de rejoindre l’autre dans le sien.
Ce déplacement n’est déjà pas
simple. Il demande une réelle volonté et une réelle maturité, qui
s’acquiert avec l’expérience et l’entraînement. Ça ne tombe pas
du ciel. Ici, nous n’avons pas bougé physiquement. C’est notre
conscience qui s’est mue dans une direction nouvelle, tellement
inhabituelle encore au sein de notre humanité. Et si ce n’était
d’ailleurs que le seuil de la conscience réellement humaine ?
Alors la 5D ? C’est encore une
direction supplémentaire pour notre conscience. L’exemple le plus
flagrant pour moi est l’expérience qu’on qualifie de « douche
d’amour » en psychanalyse corporelle. Quand je l’ai
vécue, non seulement ma caméra intérieure pouvait bouger dans le
monde de l’autre, du « bourreau » dont j’étais la
« victime » – c’était déjà un déplacement dans la
quatrième dimension – mais ici, je me suis même retrouvé sur le
seuil d’un nouveau monde. Ce bourreau, non seulement je le
comprenais, mais j’étais touché par son infirmité, et… je
l’aimais, véritablement, me sentant totalement lié à lui, au-delà
des rôles que nous avions à jouer l’un pour l’autre. Il n’y avait
plus ni bourreau, ni victime. Seulement un afflux de sens. Et
c’était bien le seuil d’une nouvelle direction pour ma conscience :
au lieu de juger, on peut aimer ; au lieu de les cacher par peur
de souffrir, on peut peut oser montrer nos talents, ceux qu’on porte
vraiment, et les offrir à tout ce qui nous entoure.
C’est tout un nouveau monde à
explorer. Imaginons ce monde où nous sommes capables d’aimer et
d’apprécier les autres pour ce qu’ils sont et ce qu’ils apportent
d’unique, et comprendre que ce que nous apportons est unique aussi,
que nous sommes tous liés comme les cellules d’un même corps et que
nous pouvons prendre la responsabilité de notre rôle au sein du
collectif que nous sommes. Je ne sais pas vous, mais pour moi c’est
clair : pour y avoir goûté, c’est ce monde-là que je veux !
En 3D, on juge sans s’en rendre
compte ; on dort ; on est absent à soi-même.
En 4D, bien qu’on puisse toujours juger, on s’en rend compte ; on s’est un peu réveillé, puisqu’on peut se déplacer dans le monde de l’autre. Ce pas pourrait s’appeler « sincérité ».
En 5D, le jugement a disparu. Il ne reste qu’une responsabilité à prendre et à assumer : celle d’être ce que nous sommes.
La marche entre 3D et 4D, c’est la compréhension qui s’ouvre, grâce à la sincérité. Celle entre la 4D et la 5D, c’est simplement le pardon, pour autant qu’on entende ce mot pour l’expérience qu’il représente.
Parallèlement, la 5G qu’on nous
inocule actuellement de force me fait pressentir un monde auquel je
ne veux pas participer : celui dans lequel quelques uns
contrôlent la multitude des autres pour leur propre profit, usant de
l’art de la dissimulation et du mensonge.
Alors, pour moi, la 5G, jamais. Par
contre, la 5D, j’y vais aussi souvent que possible. Qui m’y
accompagne ?